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6 Dec 2008

Interview with Routa

Author: VG, July 9th 2007
From Daily Rock
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De retour à la maison après l'annulation du Earthshaker Tour pour cause de problèmes d'organisation, Routa passe son énervement sur les quelques questions qui l'attendaient dans sa boîte e-mail. Interview avec le guitariste d'un groupe destroy… Pardon, de trolls.

Qu’est-il arrivé à votre dernier chanteur ?

Des rumeurs disent qu’il a été mangé…
Ça se pourrait. Je n’ai plus de nouvelles depuis un moment…

Comment avez-vous choisi le nouveau venu ?

On a entendu sa voix puissante et on a voulu se lancer avec lui. Vreth est venu répéter avec nous et ça a tout de suite collé.

Est-ce que son arrivée a modifié votre façon d’écrire de la musique ou la musique elle-même ?

On n’a rien changé dans la façon d’écrire, mais bien sûr, sa voix a amené une nouvelle couleur à la musique. Elle amène une certaine rugosité aux morceaux et c’est exactement ce que nous recherchions.

Raconte-nous l’histoire du morceau bonus à la fin du CD. Est-ce une chanson traditionnelle finlandaise ou une chanson à boire ?

Aucun des deux. Il a été joué sous l’influence de plusieurs substances…

Qu’est-ce qui vous a donné l’idée d’intégrer du folk dans du metal ?

Chacun d’entre nous joue du metal depuis qu’on est gamins et chacun aime le folk également, donc c’est un peu dur de ne pas tomber dans ces influences.

Est-ce que les Finlandais sont aussi attachés au folk que les Irlandais par exemple ?

Pas tant que ça. La plupart des Finlandais ne remarqueraient même pas le folk même si ça leur explosait à la face.

La scène metal semble très développée en Finlande. Comment l’expliquez-vous ?

Nous savons comment faire de la bonne musique et, le plus important, nous n’avons pas peur de faire notre propre truc. Je ne peux pas vraiment te donner des raisons à ça.

Est-ce un problème pour vous de ne pas être compris en dehors de Scandinavie ? Sentez-vous la différence pendant les concerts ?

Je ne pense pas que ce soit un problème. Certains fans sont assez curieux pour prendre un dictionnaire, histoire de savoir de quoi on parle, mais même s’ils ne le font pas, je pense que la musique est un langage universel et il n’y a pas besoin de mots pour capter l’idée de la chanson.

Finntroll semble être un groupe qui fait ça pour le fun, mais finalement ça a pris une tournure assez sérieuse. Comment gérez-vous ce nouveau statut ?

Nous n’avons pas vu de différence dans notre statut. Nous sommes toujours des mecs barrés faisant des jobs de merde. La seule chose sympa est que nous faisons de plus en plus de concerts.

Peux-tu nous parler du Earthshaker Tour ?

Je ne vais pas rentrer dans la polémique. On a dû annuler quelques concerts.